Le plan numérique 2012, un plan pas très web 2.0

Je faisais donc partie des quelques « girls » qui se trouvaient, ce lundi 21 octobre 2008, dans le salon d’honneur de l’Elysée pour écouter Nicolas Sarkozy présenter le plan numérique 2012 préparé par son Secrétaire d’état à l’économie numérique Eric Besson.

Viendra, viendra pas, finalement, c’est Eric Besson lui-même qui présentera son plan.

En résumé cela donne :

 du haut débit pour tous : il est vrai que c’est nécessaire si l’on veut profiter des bienfaits de l’internet.

 de la télé…numérique : c’est-à-dire plus de chaînes pour moins d’audience puisque le marché est désormais concurrencer par un truc qui s’appelle internet.

 du téléphone : il en faut, c’est sur, j’en ai même un et en plus on parle là d’un secteur industriel sérieux…

 des ambassadeurs pour réduire la fracture : et à voir la liste de personnes qu’il va falloir aider individuellement, on va enfin toutes avoir un job.

  de la gouvernance…internationale : pour la France on reviendra en…2012

Je l’avoue, je n’ai pas encore lu l’intégralité du plan qui comprend peut-être des mesures concernant l’internet et les entreprenautes.

Dans le public, beaucoup d’industriels, quelques jeunes entrepreneurs, j’en ai même croisé qui venaient de faire leur 1ère levée de fond sur un bon modèle internet de user content et long trail. Quant aux femmes, nous devions être près de 20% : ministres, journalistes, entrepreneuses, lobbyistes… et vos girls power préférées Natacha et Tatiana accompagnées par Cécile, Moira et moi-même.

C’est promis, je vais lire le texte intégral. N’hésitez pas à me faire part de vos propres observations.

5 commentaires sur “Le plan numérique 2012, un plan pas très web 2.0

  1. Merci Isabelle pour ces premières réflexions sur la conférence à l’Elysée, où je sens pointer une déception certaine… J’ai l’impression qu’en France nous avons accusé un tel retard numérique, n’est-ce que dans les mentalités, que pour le gouvernement, le web2.0 (et le web3.0 encore plus !), ce n’est guère trop à l’ordre du jour, même pour l’horizon 2012…
    Le programme proposé ne semble effectivement pas très innovant !!
    Mais heureusement, les Girl Power sont là ! 😉

  2. Nathalie, je vous trouve bien défaitiste, lisons calmement le rapport avant de juger, non ?

    Et rappelez-vous qu’à l’impossible (qui n’est pas français) nul n’est tenu…

    Isabelle, nous attendons votre analyse.

    Bises à toutes,

  3. Un petit jeu… grinçant
    Amusez vous à saisir « femmes » dans l’intégralité du texte du rapport…
    On pourrait penser que les femmes et le numérique puissent être naturellement associés dans une réflexion sur l’avenir du numérique en France et à l’international (le titre du rapport c’est « Plan de développement de l’activité numérique « ) en matière de : formation, éducation, développement local, culture, usages, développement durable, ecommerce…. Elles sont actives, impliquées, elles utilisent, elles créent des emplois.

    Je tente : 2 résultats!
    1/article 3.9 « de nouvelles activités se développent, telles que celles mises en évidence par les plate-formes d’enchères dédiées aux ventes en ligne entre particuliers. Ce sont des activités potentiellement porteuses d’emplois, y compris pour des personnes actuellement hors du marché du travail comme notamment les femmes au foyer et les personnes à mobilité réduite. »
    Sommes nous nécessairement au foyer…?
    2/ annexe : évoquant les ateliers préparatoires, « les ateliers centrés sur les problématiques d’usage et de contenu ont permis de s’interroger sur la place du
    numérique dans des domaines allant de la diffusion des contenus au commerce électronique en passant, entre autres, par la lutte contre la cybercriminalité, le jeu vidéo, l’utilisation par les femmes, le télétravail, la santé, la formation, la dématérialisation, la culture… »
    ??
    Par exces de scrupules, j’ai essayé femme, fille, filles, féminin… Mais j’avoue ne pas avoir tenté « ménagère », maman, chômeuse.

    Bref, il semble que les femmes n’aient rien de spécifique à attendre de ce plan, ni en termes de soutien à la création d’activité, ni en termes de dispositifs de formation (les filières ingénieur n’ont qu’à se débrouiller). Quel dommage.
    Tout va bien, disent-ils!

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